Charlotte Mercier étudie le chant auprès d’Ana Maria Miranda et intègre en 2009 le Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris ainsi que la classe d’art lyrique de Joëlle Vautier au Conservatoire du Xe arrondissement. En 2011, elle obtient le DEM de chant de la ville de Paris à l’unanimité et en 2012, son prix d’Art lyrique de la ville de Paris avec les félicitations du jury. Elle se perfectionne ensuite auprès de Mary Saint-Palais et aujourd’hui Sylvie Valayre. Elle fait partie depuis 2003 de l’ensemble le Palais royal (direction : Jean-Philippe Sarcos), avec lequel elle donne de nombreux concerts d’oratorio et de musique vocale en soliste, comme dernièrement dans les parties de soprano II du Stabat Mater de Rossini et de la Grande Messe en Ut mineur de Mozart. A l’opéra, elle fait ses débuts sur scène dans le rôle-titre de La Belle Hélène d’Offenbach et se produit ensuite dans des rôles comme Carmen, Siébel de Faust au Cirque d’Hiver à Paris, Didon au théâtre de Châtel-Guyon sous la direction de Jean-Philippe Sarcos. Membre de la Compagnie Fortunio dès sa création, elle interprète le rôle-titre du Petit Duc de Lecocq, Laurette dans La Chanson de Fortunio d’Offenbach, Ketty dans Passionnément de Messager, Olympe dans Rose-Mousse de Lecocq, Gontran dans Une éducation manquée de Chabrier, Emma dans Là-haut ! de Maurice Yvain, Antoinette dans Ô mon bel inconnu de Hahn et, au théâtre du Ranelagh, le rôle-titre de Bagatelle d’Offenbach et le rôle de Paméla dans Le Voyage de MM. Dunanan père et fils d’Offenbach. Elle participe également à la conférence musicale L’Opérette des Années folles aux côtés de Geoffroy Bertran. Elle crée aussi régulièrement des récitals d’airs d’opéra et d’opérette et de mélodies, dont Sensuelles séductrices et Portraits de femmes, accompagnée par Mathieu Pordoy.